I Une volonté de rupture
Cette première partie va nous aider à comprendre les raisons de cette forme de rupture avec les traditions.
Pour cela, étudions d'abord l' origine du vêtement japonais ainsi que l'education rigide qui touche le Japon.
Cette première partie va nous aider à comprendre les raisons de cette forme de rupture avec les traditions.
Pour cela, étudions d'abord l' origine du vêtement japonais ainsi que l'education rigide qui touche le Japon.
1° Une volonté de rupture...
A) une tradition vestimentaire respectée
B) Une éducation Rigide
2° ...Qui s'exprime par des styles et lieux particuliers
A) la signification de ces différents styles.
B) Les lieux magnétiques
3° Les impacts de cette mode au japon
A) La société et l'ampleur du phénomène
B) L'incidence économique
C) La mondialisation
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L'éducation obligatoire pour tous a
constitué l'un des premiers pas de la marche du Japon vers une société
égalitaire, même si l'éducation pendant l'ère Meiji et Taisho (1912-1926) était
investie de deux missions bien distinctes. Il fallait d'une part former des
travailleurs qui s'adaptent vite aux nouvelles techniques, et d'autre part
façonner des élites capables de diriger le pays.
L'année scolaire comprend 210 jours d'éducation, auxquels
nombre d'écoles ajoutent une trentaine de jours d'activité sportive, de
festival ou d'éducation hors cursus (voyage scolaire...). Il y a 5 jours et
demi de classe par semaine. L'année scolaire s'achève en mars puis il y a deux
semaines d'interruption avant le début de la nouvelle année.
Les élèves suivent successivement trois cours:
l'école primaire ou "shōgakkō" qui dure 6 ans (élèves de 6 à 12 ans), le collège ou "chūgakkō" qui dure 3 ans (12-15 ans) et le lycée ou "kōtōgakkō" qui dure également 3 ans (15-18 ans).
Presque toutes les écoles publiques sont mixtes. Le port de
l'uniforme est encore obligatoire dans une bonne partie des lycées et dans
certaines écoles, chaque institution possède le sien. Il est donc aisé de
reconnaître l'école à laquelle celui-ci appartient.
Il existe un uniforme d'hiver et un autre d'été et c'est l'école qui fixe le jour
où l'uniforme peut être changé. Les hommes portent souvent un uniforme de couleur
bleu marine ou noire à la veste droite au col officier avec une chemise
blanche et des mocassins noirs. Les femmes ont des uniformes du type marin,
porté avec des mocassins noirs. En général ces uniformes sont constitués d'une
jupe longue plissée de couleur bleu marine et d'un col marin bleu et blanc. Cependant
cette pratique tend à diminuer, surtout dans les établissements publics.
Le système universitaire étant très élitiste, les écoliers
travaillent dur depuis l'école maternelle jusqu'à l'entrée en université.
Beaucoup d'écoles maternelles recrutent même sur concours, les questions étant
bien sûr adaptées à l'âge des enfants. Il faut toujours tenter d'aller dans la
meilleure école, pour avoir le maximum de chances d'entrer dans le meilleur
collège, puis lycée, puis université et entrer dans la meilleure société. Cela
a deux conséquences principales.
La première est la prolifération des cours du soir, qui ont la
double fonction de tenter d'augmenter le niveau scolaire et de rassurer les
parents sur le fait qu'ils font ce qu'il faut pour leurs enfants. Ces classes
sont très répandues dans les grandes villes.
La seconde est d'ordre financière. Les parents doivent en effet choisir une
école pour leurs enfants. Ils vont généralement viser 2 ou 3 écoles, une qu'ils
souhaiteraient obtenir mais pour laquelle l'enfant n'est pas sûr d'obtenir le
concours, une de niveau plus faible et finalement, optionnellement, une faible.
La montée en puissance de l'appareil éducatif s'est effectuée parallèlement au
développement de la production industrielle et à l'accélération de la
croissance économique. Une sorte de cercle vertueux semble s'être instauré
entre dynamique de croissance et dynamique éducative: l'éducation permettant de
meilleures performances économiques, elles-mêmes génératrices d'accroissement
de revenus qui rendaient possible l'allongement de la scolarité des enfants.
L'art de se vêtir au
Japon est comme tout ce qui touche à la vie des Japonais, réfléchis, symbolique
et esthétique. Plongeons-nous dans le passé du Japon et plus précisément au
cœur de l'ancienne noblesse nippone pour en décrypter les codes vestimentaires.
Les romans de la fin de l'époque de Heian, qui est l'une
des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon ont influencé
la manière de se vêtir et leurs goûts en matière de couleurs grâce aux
personnages décrits.
On distingue deux catégories: les guerriers et le peuple pour
qui l'élégance n'était pas une préoccupation contrairement aux nobles
et aux fonctionnaires impériaux qui, pour eux l'habit était signe de
rang et de fonction. Il était aussi par la qualité des tissus utilisés, signe
de richesse.
Les couleurs des coiffes des japonais devaient être pour les
rangs les plus hauts, violet foncé et clair, puis par ordre
descendant, vert foncé et clair, raisin foncé et clair, enfin noir. La
petite noblesse ne pouvait porter qu'une coiffure noire. Les costumes de cour
étaient essentiellement composés d'un ou de plusieurs pantalons très larges ou
hakama et de robes de dessous à manches très courtes et de robes de dessus.
* L'hiver, toutes les pièces des vêtements étaient doublées ou ouatinées.
L'été, elles étaient
coupées dans des tissus plus légers. Enfin pour les guerriers venaient les
armes : un sabre pendu horizontalement à la ceinture, un arc dissymétrique de
petite dimension et décoré de laque noir et or. Afin de marcher plus aisément,
ils relevaient leur traîne dont l'extrémité était fixée à la ceinture sous le
sabre.
Cependant, au 13e siècle, ce costume fut quelque peu simplifié et la traîne
supprimée. Le costume de demi cérémonie était adopté tous les jours, pour la
visite des lieux saints et des cérémonies privées. Ils revêtaient parfois à la
place de la robe de dessus, une blouse ample serrée par une ceinture. Lorsque
ces fonctionnaires ainsi vêtus entraient dans une maison, ils retiraient leurs chaussures
et glissaient leurs pieds dans les jambes de leurs pantalons.
Afin de ne pas risquer de déranger leur coiffure, ils reposaient leur nuque sur
un oreiller en bois. Les femmes de la haute noblesse étaient luxueusement
vêtues de soierie. Par-dessus un hakama rouge, elles revêtaient de nombreux
kimonos ou robes très longues ouvertes sur le devant et qui traînaient sur le
sol, la robe supérieure, plus riche que les autres, faisait office de traîne.
Ces kimonos étaient disposés de telle manière qu'ils laissaient apercevoir
toutes les couleurs en superposition. L'hiver, les robes étaient très épaisses,
molletonnées et les robes de dessous, Kosode, étaient portées en plus grand
nombre. L'été, les femmes revêtaient des kimonos plus légers. Chez elles, elles
ne portaient alors, par-dessus leur hakama de soie légère, qu'un Kosode et un
ample kimono de gaze transparente.
Cette première partie va nous aider à comprendre les raisons de cette forme de rupture avec les traditions.
Pour cela, étudions d'abord l' origine du vêtement japonais ainsi que l'education rigide qui touche le Japon.
1° Une volonté de rupture...
A) une tradition vestimentaire respectée
B) Une éducation Rigide
2° ...Qui s'exprime par des styles et lieux particuliers
A) la signification de ces différents styles.
B) Les lieux magnétiques
3° Les impacts de cette mode au japon
A) La société et l'ampleur du phénomène
B) L'incidence économique
C) La mondialisation
Pays
de contrastes fascinants, le Japon ne cesse de surprendre ceux qui s'y
aventurent depuis quelques siècles maintenant, et c'est en Alliant
traditions rigoureuses et modernisme exalté que la mentalité nippone
plonge l'étranger dans un paradoxe de tous les instants.
Le
Japon est un pays insulaire de l'est de l'Asie et est la seconde
puissance économique juste derrière les États-Unis. De plus, le Japon
est un archipel volcanique situé entre l'océan Pacifique, la mer du
Japon et la mer de Chine orientale qui est découpé en quatre îles
principales : Honshū, Hokkaidō, Kyūshū, et Shikoku, ainsi que des
milliers de petites îles. Ce pays comporte 127 463 611 d'habitants.
Au japon, les villes sont un véritable réservoir à idées pour y façonner les looks les plus extravagants.
Les jeunes y viennent en quête de dernières innovations afin de se créer un look unique, incroyable et tape à l'œil.
C'est pourquoi la mode et l'excentricité sont deux choses bien connus et maitrisés par les japonais qui ne trouvent jamais de limites.C'est dans ses conditions que naissent toutes sortes d'idées plus ou moins folles.La rue devient alors vitrine de ces mélanges de styles et chacun imite à sa guise ceux qui leurs convient le mieux.Le plus souvent la tendance est donc à la ressemblance avec l'occident par différents critères comme la taille, la couleur de la peau, les yeux ainsi que les cheveux bouclés mais aussi avec certains personnages imaginaires tels que les mangas, les drames, et les sorcières.
Ce phénomène qui est essentiellement présent dans les villes, connait une réel attraction à Tokyo, cette capitale tentaculaire.
Avec plus de 12 millions d'habitants la plus grande ville du japon exerce un pouvoir magnétique sur les jeunes; fleurissent alors des styles des plus déjantés faisant penser à un défilé: Gotik lolita, Ganguro, les Kogals , ou encore les Countrys.
Comment expliquer l'excentricité de la mode Japonaise actuellement et quels sont les impacts économiques qu'elle induit?